Ian Rankin : La colline des chagrins
Philippa Balfour, dite Flip, fille d’un puissant banquier d’affaires, a disparu. Apprenant qu’un cercueil en bois d’une vingtaine de centimètres, contenant une poupée en bois sculpté, a été retrouvé sur la propriété des Balfour, Rebus entame une enquête qui le conduit au musée historique de la ville, où sont exposés des cercueils identiques : datant de 1836, on les avait retrouvés sur une colline baptisée « Arthur’s Seat », étymologiquement la colline des chagrins. De son côté, sa collègue Siobhan s’engage dans une quête qui va mettre sa vie en péril : Flip jouait sur Internet à un jeu de devinettes dont l’initiateur, Quizmaster, semble lié à la disparition de l’étudiante. Quand le corps de cette dernière est découvert dans la nature, il s’agit pour le tandem d’établir un lien entre Quizmaster et d’autres meurtres comparables, certains vieux de quinze ans. Aux prises avec ses démons personnels, plus attiré que jamais par l’alcool et obsédé par sa retraite imminente, Rebus joue contre sa hiérarchie avec une obstination et un flair inégalés.